Ce matin Sud-Ouest publie une pleine page, ou presque, un article sur la situation financière catastrophique de Pompignac.
Vous pouvez en prendre connaissance
en cliquant ici.
Saisie par je ne sais qui la Préfecture de la Gironde aurait, selon Sud-Ouest, inscrit Pompignac dans son "
réseau de vigilance".
Habituellement quand la préfecture en appelle à la vigilance rouge ou orange c’est qu’il y a péril en la demeure : danger de tempête, de crues, ou d’incendie.
Bien que notre commune ait eu à subir les dégâts des crues en juin dernier
cette vigilance de la préfecture concerne le budget de la commune.
Cela fait des années que quelques Pompignacais vigilants en appellent à la prudence, rien n’y a fait,
l’ancien maire que la population avait renvoyé à ses chères études
s’était juste contenté de traiter les lanceurs d’alerte de délinquants
et avait continué à dépenser sans compter et sans contrôle ni interne, ni externe
(école maternelle 6 millions, maison de Cadouin 1 million, etc. etc.).
L’article de Sud-Ouest est
très alarmant mais aussi plutôt
partial,
comment un observateur que l’on voudrait objectif peut-il qualifier l’action du maire sortant et sorti
de
projets structurants ?
Projets structurants ? Mon œil ! Projets à la petite semaine, sans plan d’ensemble, sans concertation, sans appel à des professionnels de l’urbanisme, sans étude d’impact.
Résultat: même les poules ont du mal à retrouver leurs petits (mais pas leurs nids sur la voie publique !)
Pour pimenter la sauce la parole est donnée au sieur Lopez sous le
titre démagogique «Vision d’énarques»,
propos ainsi souvent formulés par ceux qui n’ont jamais pu être admis ni à l’ENA ni à toute autre grande école (Normale Sup, Agro, Polytechnique...).
Sous ce piteux qualificatif il se permet de donner des conseils qu’il s’imagine pertinents.
Pour progresser il faut savoir tirer les leçons de ses échecs ! Mais monsieur le donneur de leçons ne sait pas en prendre, n’a jamais su et ne saura jamais !
Dommage pour lui, mais surtout dommage pour nous... et pour nos deniers.
Bon, et maintenant que faut-il faire ?
La moindre des choses serait d’informer officiellement et largement la population, Madame le Maire ne peut se satisfaire de nous informer par le biais d’un article journalistique partisan.
Nous lui avons fait confiance en lui donnant les rênes du pouvoir municipal, elle doit en retour faire confiance à ses électeurs.
Pour cela il faut qu’elle prenne la parole devant les Pompignacais et Pompignacaises, d’une façon ou d’une autre, certes la période n’est pas propice aux grandes réunions publiques
car, quoi qu’en disent encore certaines personnes du Conseil Municipal nous ne sommes pas encore sortis du Covid, non, pas du tout.
Malgré cela il est maintenant urgent et nécessaire d’informer les habitants de la commune, mais aussi de les écouter.