De A à Z ...
|
Quelques actualités de décembre 2020 à Pompignac et alentours
25 décembre 2020 - Joyeux Noël
22 décembre 2020 - À quoi sert l'éclairage nocturne ?
17 décembre 2020 - À propos du bulletin municipal de décembre (suite et fin)
Vu en page 4 de POMPIGN'Actualités de décembre :
Il y a pourtant d'autres travaux urgents à programmer !
Le maire précédent semblait ignorer que
la moitié du cheminSi vous cliquez ici vous arriverez à percevoir sur cette vue de Google datant de mars 2011, que cette portion de chemin commençait déjà à se dégrader
entre la chemin de Marsalat et l'avenue
du Périgord faisait partie de la voirie de Pompignac.
Cette partie du chemin n'a pratiquement jamais été entretenue, pour sa part la commune de Montussan entretient
vaille que vaille la moitié de cette voie dont elle a la charge.
La commune de Pompignac reste sourde à toutes demandes de travaux.
Il faut une fois de plus rappeler que l'entretien de la voirie communale fait partie de ce qui est qualifié de :
dépenses obligatoires
À lire : Lexique communal - rappel du Droit
Le bon sens populaire pourrait laisser penser que tant que les dépenses
obligatoires ne sont pas réalisées toutes les autres dépenses devraient être mises en attente...
16 décembre 2020 - À propos du bulletin municipal de décembre (suite)
L'article de ce numéro de décembre, intitulé " TAILLE DES VÉGÉTAUX", se termine ainsi:
Ce serait parfait si les services municipaux, ou leurs sous-traitants, respectaient le travail des riverains
quand ceux-ci respectent ces règles d'entretien des abords ou des fossés.
Il y a environ trois ans j'avais écrit à la mairie pour signaler que j'entretenais moi-même les bas-côtés et fossés de mon terrain.
Mon terrain étant en forte pente j'avais planté des couvre-sol, notamment des pervenches (Vinca minor et vinca major),
afin d'éviter que les eaux de ruissellement ne dégradent pas trop les bas-côtés pentus de mon terrain,
au risque de déchausser arbres et arbustes.
J'avais demandé en conséquence que les services municipaux n'interviennent pas après mes propres travaux.
L'adjointe en charge de la voirie avait donc rédigé une note de service en ce sens.
Malheureusement il n'en n'a jamais été tenu compte, mes plants et la végétation naturelle ont été fauchés
régulièrement à ras par une épareuse, voire même arrachés, laissant apparaitre la terre à nu en plusieurs endroits,
dont les plus fragiles.
Depuis plusieurs années de nombreux départements et communes pratiquent ce que l'on appelle le
fauchage tardif
destiné à respecter les cycles de la nature, aussi bien ceux de la flore que ceux de la faune.
Ces techniques sont bien entendu respectueuses des règles de sécurité telles que la visibilité dans les
virages et les carrefours, malgré ce qu'en disent leurs détracteurs.
En ce domaine le changement de municipalité n'a malheureusement pas changé grand-chose.
Patience, ça viendra peut-être un jour ...
13 décembre 2020 - Dimanche, jour du Soleil et du Seigneur
En ce dimanche, jour du Seigneur pour les chrétiens, mais aussi jour du Soleil
(Sunday en anglais, Sonntag en allemand) bien avant qu'il soit sacralisé par les différentes religions chrétiennes,
en ce dimanche, donc, j'interromps momentanément ma démoralisante lecture du
N.M.P.P.Non, ce ne sont pas les Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne mais le Nouveau Mensuel de Propagande de Pompignac,
pour souligner avec plaisir une décision raisonnable de la nouvelle équipe municipale :
Les mégalomaniaques et dispendieuses illuminations à la gloire du précédent maire de Pompignac sont enfin révolues.
La nouvelle équipe municipale s'est souvenue que de nombreuses promesses électorales avaient été faite
et qu'il serait séant qu'elle en respecte quelques unes.
Cette année, en cette période de Noël, Pompignac a enfin cessé de vouloir rivaliser avec Las Vegas ou avec Lyon et ses Fêtes de la Lumière.
Quand on se permettait de critiquer Lopez sur ces fastueux éclairages il répondait de façon hautaine que les LED consomment très peu d'énergie.
Certes c'est vrai quand ces LED sont peu nombreuses, mais quand elles sont simultanément activées par plusieurs dizaines
de milliers à la fois la dépense n'est alors plus du tout négligeable, foi de contribuable !
Mais ces illuminations, enfin raisonnables et discrètes, sont aussi une importante source d'économies en moyens humains,
car maintenant le personnel technique municipal n'est plus mobilisé pendant des semaines pour monter et démonter ces orgueilleuses illuminations.
J'espère que, par exemple, il pourrait se consacrer a combler les nombreux et dangereux trous de la partie
pompignacaise de la chaussée entre le chemin de Marsalat et l'avenue du Périgord.
Allez-y voir
et vous vous demanderez, comme moi, pourquoi depuis des années rien n'y a été fait et pourquoi
rien n'a été programmé pour mettre fin à ce dangereux désordre.
Je suggère un cadeau de Noël pour ceux et celles qui, tous les jours, entrent ou quittent nombreux Pompignac sur deux ou quatre roues aux pneus fragiles ou à l'équilibre instable et dangereux.
Bon, j'arrête car je ne voudrais pas gâcher mon plaisir de voir une promesse électorale tenue !
11 décembre 2020 - À propos du bulletin municipal de décembre (suite)
|
Cliquez
|
Aujourd'hui en ce 11 décembre, j'évoque le 11 novembre.
Loin de moi l'idée de critiquer la cérémonie de célébration du 11 novembre à Pompignac ou ailleurs.
Toutefois ce sujet m'inspire ces deux réflexions :
☛
Pourquoi notre monument aux morts évoque-t-il les noms de 23 de nos soldats morts à la guerre de 1914-1918 alors
qu'en l'église Saint-Martin nous pouvons compter 24 noms de soldats morts dans cette même guerre ?
Vous pouvez voir les noms de ces 23 ou 24 victimes en suivant ce lien,
vous y verrez des noms bien connus de familles pompignacaises toujours présentes au sein la commune.
☛
Combien de temps le 11 novembre sera-t-il encore un jour férié ?
Ce n'est pas parce que c'est un jour férié que pour cela enfants et adultes vont aller en grand nombre se réunir autour du monument aux morts.
Afin de perpétuer la mémoire des guerres et de leurs victimes il serait peut-être plus judicieux que le 11 novembre
soit un jour de classe consacré à l'instruction civique et citoyenne sur le sujet des guerres en général,
et des deux dernières guerres mondiales en particulier, mais aussi de nos guerres coloniales.
Michel Debré, ministre de Charles de Gaulle, avait supprimé le jour férié du 8 mai, rétabli par la suite par François Mitterrand.
Théoriqument rien n'empêche de supprimer le caractère férié des 8 mai et 11 novembre
car la suppression d'un jour férié n'est en rien synonyme de suppression d'une commémoration.
10 décembre 2020 - À propos du bulletin municipal de décembre (suite)
|
Cliquez
|
Nous apprenons, toujours par ce numéro de décembre, qu'un nouvel agent municipal, M. Renaud Ossard, vient d'être recruté pour remplacer un départ à l'Agence Postale Communale.
J'en suis heureux pour lui et je lui souhaite la bienvenue,
je le fais d'autant plus volontiers qu'en 1992 j'avais, en tant que directeur des services postaux de la Gironde, donné mon accord pour la création
d'une agence postale à Pompignac. Je précise que n'habitais pas Pompignac à l'époque;
|
Cliquez
|
Cette agence postale, inaugurée en 1993 par mon successeur Pierre Ganmbade, avait trouvé sa place au sein du centre commercial que venait de créer Madame Baud, maire de Pompignac,
qui, malheureusement décédée prématurément, n'a pas pu voir la concrétisation de son projet.
Je me souviens avec émotion que lors des obsèques de Madame Baud son cercueil a parcouru, à titre d'hommage posthume, les abords de ce nouveau centre,
comme elle l'aurait pu le faire de son vivant.
Il est dommage que la nouvelle équipe municipale ait laissé sans changement le texte de présentation de cette agence tel que l'avait rédigé le maire sortant.
Ce texte commence ainsi « Afin de maintenir le service postal, Pompignac dispose depuis 2008 d’une agence postale communale».
Cela laisse ainsi supposer que cette agence aurait été créée par D. Lopez lors de son élection de 2008, une façon comme une autre de jouer sur les mots...
Il n'est pas indifférent que M. Renaud Ossard sache qu'il va intégrer un service bientôt trentenaire.
Ce recrutement laisse supposer que des études ont été faites pour décider de l'avenir de cette agence postale.
En effet la mairie avait le choix entre plusieurs solutions, dont celles-ci :
- Fermeture pure et simple, pour raison économique. Mission impossible pour une municipalité, même en grave difficulté financière;
- Maintien en l'état des lieux, des services, du personnel et des horaires dont on sait
que ces derniers sont aussi larges que ceux des grands bureaux de Poste de la métropole bordelaise;
- Maintien en l'état des lieux et des services mais avec réduction des horaires et du personnel, cela tombait bien un départ était prévu;
- Transfert des services dans les locaux de la mairie avec les horaires et le personnel de la mairie,
comme cela s'est fait dans des communes voisines, moyennant quelques travaux d'aménagement;
- Transfert de la majorité des services dans un des commerces de la commune.
Je ne sais pas si le SPAR a été consulté, mais j'imagine que l'arrivée d'un tel service ne pouvait qu'être bénéfique à son développement,
développement un peu malmené par le bus municipal qui proposait à très bas coût aux habitants d'aller faire leurs courses à Auchan et Leclerc.
Je suppose que toutes ces hypothèses ont été étudiées par le conseil municipal, après réunion d'une commission mixte avec les élus, les habitants, le personnel
et des professionnels de La Poste qui a du très vraisemblablement se tenir comme le prévoyait le programme électoral du groupe CDE.
Cette agence postale communale coûte cher à la commune, donc à nous, car l'aide financière que fournit La Poste est calculée en fonction du trafic,
elle était de l'ordre de 900 € mensuels, soit le minimum prévu, d'après mes souvenirs de la dernière fois
où j'ai pu avoir quelques renseignements de la part de l'ancien maire dont on sait qu'il était fort peu enclin à la transparence.
L'actuelle équipe municipale nous avait promis la transparence et la concertation, nous serons donc certainement renseignés dans quelque temps,
peut-être en même temps que la publication des grandes lignes de l'audit financier.
En attendant je souhaite une bonne intégration et des bons succès professionnels à M. Renaud Ossard.
7 décembre 2020 - À propos du bulletin municipal de décembre (suite)
|
Cliquez
|
Oui, je confirme, il y a beaucoup à dire et à redire propos du bulletin municipal de décembre.
En page 4 l'article intitulé HISTOIRE D'UN BUS MAL-AIMÉ m'a un tantinet défrisé le poil,
j'emploie ce procédé métaphorique dans le but de rester poli...
La lecture de cet article me donne la désagréable impression que rien n'a changé
depuis mars dernier: même forme, même fond ...
Tout y est sous-entendu, l'auteur anonyme dénonce anonymement des Pompignacais anonymes,
les arguments y sont particulièrement fallacieux et flirtent sans vergogne avec la démagogie.
Qu'il y ait un conflit avec la mairie à propos de ce le bus, de son chauffeur et des habitants cela peut se comprendre,
mais ce n'est pas par ces procédés de mauvaise littérature que la municipalité prendra le chemin de
l' apaisement des conflits comme on nous l'avait laissé entendre, bien au contraire.
Pendant 12 ans nous avons souffert de ce genre de procédé consistant à généraliser à partir de faits
ou comportements particuliers et à user avec culot d' arguments douteux.
C'est un article inutile et nuisible, car ce n'est pas en jetant en pâture à ses lecteurs et électeurs
les dessous d'un conflit qu'une mairie doit régler les problèmes, pas plus qu'en se livrant à de la
morale fleurant bon les propos de comptoir.
Je suggère à la directrice de la publication de ce bulletin que j'ai envie de qualifier de
N.M.P.P.Non, ce ne sont pas les Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne mais le Nouveau Mensuel de Propagande de Pompignac,
de se doter d'un comité de lecture avant publication et diffusion
08/12/2020 12:27 - Commentaire de Alain Horain
Les censeurs
Suite à la parution de cet article ‘’ histoire d’un bus bien mal-aimé’’ je souhaite abonder sans esprit polémique mais avec une certaine irritation.
On s’offusque que des personnes ne supportent pas que ce véhicule, un car, stationne près de chez eux ou devant chez eux.
Démarche scandaleuse si j’ai bien compris. Alors on se drape de l’alibi de l’Ex (par là le maire sortant).
Celui-ci a accordé ce droit mais comme pour certains de ses citoyens sans se poser la question d’une éventuelle gêne à autrui. Et si je pense avoir bien compris, la nouvelle municipalité valide la décision antérieure.
Sont mis en avant les problèmes de préservation de l’environnement (?), le service public rendu, etc…, on en verserait presque une larme s’il n’y avait pour couronner le tout cette stigmatisation de certains administrés.
Mais où sommes-nous ?
Je voudrai seulement rappeler à Mmes et MM. les censeurs (puisque l’article est anonyme) que par le passé notre lotissement le Parc de Cadouin a déjà connu ce genre de problème.
Il s’est résolu par l’interdiction de garer son véhicule professionnel devant son domicile.
Alors oui je prends fait et cause pour les stigmatisés et je propose qu’avec un peu plus de réflexion on puisse pour le moins trouver une solution. Il y a le long de l’allée des Pins des aires de stationnement, presque totalement, non utilisées où l’on pourrait faire stationner cet autobus. Il y a peut-être d’autres solutions et une dernière qui est de prendre à son compte ce stationnement devant sa maison. N’est-ce pas cohérent que de montrer l’exemple.
A bon entendeur !
Alain Horain
➽ Répondre
4 décembre 2020 - À propos du bulletin municipal de décembre
Bien que ce numéro 5 du
bulletin municipal de décembre 2020 ne fasse plus que 8 pages
il y aurait beaucoup à dire sur son contenu éditorial,
aussi bien dès la page 1 à propos du 11 novembre ou de l' agence postale communale,
qu'en en page 2 sur le long article concernant le poste source (transformateur électrique destiné à abaisser une très haute tension)
prévu dans le bois de Primet, ou en page 3 sur cette histoire de stationnement de bus ou sur les obligations de riverains,
comme en page 4 à propos des travaux de voirie, puis en page 6 en chronique patrimoine.
J'aurai prochainement l'occasion de revenir sur chacun de ces articles pour vous faire part de ce qu'ils m'inspirent.
|
cliquez sur l'image |
Aujourd'hui je me contenterai de compléter l'article consacré à l'église Saint-Martin.
L'auteur fait référence à un cadran canonial sans en donner la définition ou l'usage.
Vous pouvez à ce sujet lire
l'article fort bien documenté de Michel Lalos,
vous pouvez aussi lire mon propre article publié ici-même en février 2016.
J'avais eu à cette époque un échange avec la présidente de
l' AREP
pour lui faire part de mon désaccord avec l'interprétation qui en aurait été faite par notre compatriote Léo Drouyn
en qualifiant ces cadrans canoniaux de signatures de tailleurs de pierre, signatures qualifiées parfois de " marques de tâcherons".
En évoquant ce détail je ne veux en rien remettre en cause l'œuvre et la mémoire de Léo Drouyn que j'admire et respecte,
mais vous pourrez toutefois prendre connaissance de cet article
afin de constater comment se présentent généralement ces marques de tâcherons médiévaux
qui étaient en fait leurs signatures dont une des finalités était de pouvoir justifier leurs salaires pour le travail accompli.
Vous constaterez que ces signatures n'avaient rien à voir avec ces cercles plus ou moins visibles sur le mur sud de l'église Saint-Martin.
Ces cercles, témoins d'anciens cadrans canoniaux, n'étaient pas tracés par les tailleurs de pierre mais par des prêtres ou des moines,
afin que le soleil leur rappelle les heures des prières et des offices religieux,
de ce fait vous n'en trouverez jamais sur les façades exposées au nord... et pour cause !
Si vous vous intéressez à l'œuvre de Léo Drouyn je vous recommande chaudement les
Éditions de l'Entre-deux-Mers
à Saint-Quentin-de-Baron.
|