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En un lugar de la Mancha de cuyo nombre no quiero acordarme...

Je viens de lire, en un lieu dont je ne veux pas me souvenir, un article intitulé "Sauvons nos communes".

Je me souviens qu'à la fin des années 50 et au début des années 60 certains avaient pour slogan "Sauvons l'Algérie Française", elle est devenue indépendante très rapidement par la suite.

A peu près à la même période Pierre Poujade, inventeur du poujadisme, avait pour slogan "Sauvons le petit commerce", quelques décennies après Gérard Nicoud reprenait à son compte ce slogan. maintenant le petit commerce a quasiment disparu dans nos villes et nos campagnes, asphyxié par les chaînes de super et hypermarchés.

Sauvons notre sidérurgie fut le credo de politiques irréalistes, elle est en train de couler dans le port de Fos

Sauvons nos avantages acquis s'époumonait un syndicat, on a maintenant les désavantages acquis des plombiers polonais, de la précarité et du travail au noir.

Sauvons Willy nous racontait gentiment un film, le vrai Willy est mort à 27 ans alors qu'il aurait pu vivre au moins jusqu'à la soixantaine comme ses congénères

Et maintenant vla t'y pas que le lobby conservateur des maires de France vient de prendre pour mot d'ordre "Sauvons nos communes".

Du coup je pense que maintenant l'avenir des communes, en l'état actuel de leur désordre, est sérieusement compromis.



Alors si un de ces 4 matins j'ai le malheur d'entendre le slogan "Sauvons la France" je sais que ça sentira mauvais pour notre beau pays ...

J'ai appris par un ami habitant le centre ville que le Mensuel d'août avait été distribué dans les boîtes à lettres.
La mienne étant, hélas, restée vide -- je comprends qu'en août les bénévoles aient droit eux aussi à des vacances -- je suis allé sur le site internet municipal à la rubrique communication voir si le bulletin était en ligne, malheureusement cette rubrique n'a pas été mise à jour depuis juin. En passant devant la mairie je m'y suis arrêté afin de récupérer ce n° d'août.
Hélas, trois fois hélas, alors que depuis quelques mois je me réjouissais de voir que la rubrique polémique intitulée "mais non, mais non" avait enfin disparu le voici qui revient, mais si, mais si, et en pleine page cette fois.

Ce n'est pas la vocation d'un bulletin d'information municipal d'être une revue partisane et polémique, surtout si les associations ou personnes mises en cause n'y ont aucun droit de réponse et si les élus d'opposition ne peuvent pas s'y exprimer comme cela se pratique dans les communes ou la démocratie est considérée comme une valeur.

Par dessus le marché la mise en page et le style, aussi lourdingues l'une que l'autre, tranchent avec la bonne qualité de forme du reste de ce bulletin.


Il appartient au Maire d'être le garant du bon fonctionnement de nos institutions républicaines

La page de Pompignac sur Wikipédia est en train d'être modifiée par HM depuis hier pour les raisons suivantes (je cite ses propos) : Ce contributeur a aussi remis dans l'ordre chronologique la liste des maires de la commune.

Wikipédia est une encyclopédie libre et ouverte, mais c'est avant tout une encyclopédie et à ce titre elle doit rester neutre dans toute la mesure du possible.

Samedi dernier le camion Outiror stationnait de 16 heures à 18 heures place de Citon.
Le succès était au rendez-vous, en effet malgré la période estivale et la canicule de nombreuses personnes ont attendu leur tour sagement en plein soleil pendant plus d'une heure.
Cela a laissé le temps aux uns et au autres d'échanger à propos de l'avenir de cette grande esplanade léguée par nos anciens.
Lors des discussions plusieurs personnes ont découvert que cette place ne serait plus accessibles aux actuels pompignacais car la résidence avec ses bâtiments de 3 niveaux (rez de chaussée et 2 étages) serait intégralement clôturée.

Ayant travaillé longtemps à Marseille j'avais constaté que ce genre de résidences urbaines clôturées, nombreuses dans le 8ème arrondissement, ne favorisait pas du tout la mixité sociale et la convivialité, bien au contraire.

Pourquoi clôturer intégralement cette résidence ?
Y compris, bien entendu, l'actuelle voie de Citon, juste après le calvaire (qui est en fait une croix de mission), qui deviendra un parking privé pour les seuls résidents.

Pourquoi ce projet au juste, se demandaient certains, et que vont devenir la bibliothèque et les salles de sports et de gymnastique ?.
Si ces personnes étaient venues à la présentation du projet le 4 novembre dernier par Kaufman & Broad elles auraient appris de la bouche du maire qu'il fallait que «Pompignac ait un centre identifiable», comme si ce centre n'existait pas déjà et passait totalement inaperçu, Madame Baud a du se retourner dans sa tombe en entendant cela !

Comme si tout ce qui avait été fait dans le centre de Pompignac, notamment le centre commercial et l'agence postale inaugurés en 1993, mais aussi la salle polyvalente face à ma mairie ne suffisait à identifier le centre ville, dans ces conditions un simple panneau indicateur «Centre Ville» aurait suffit !

Cette privatisation du patrimoine communal devrait rapporter à la mairie 870 000 euros (106 €/m²), ce qui devrait soulager un peu l'énorme dette qui s'est accumulée sur nos dos ces dernières années, mais si cet argent frais va un petit peu soulager le poids de cette dette il faudra par ailleurs reconstruire la bibliothèque et les salles de sport, mais avec quel argent ? Tout simplement en continuant de vendre nes bijoux de famille, c'est à dire nos terres communales, notre patrimoine commun.
Cela suffira-t-il à rembourser l'intégralité de nos dettes ?
Les acheteurs potentiels vont-ils continuer à être attirés par une commune de moins en moins rurale et beaucoup trop endettée ?
Et comment allons nous faire pour financer les travaux de réfection de la voirie, mais aussi les projets obligatoires ou indispensables comme la station d'épuration et la future école élémentaire ?
Il va aussi falloir passer à la caisse pour le tennis couvert et la voirie de Clouet dont les appels d'offres viennent d'être lancés (voir les annonces du BOAMP)

Quand je repense à ce que nous disait M. Gaston Seguette, notre ancien maître d'école, j'en ai les boules !

Fin juillet début août un appel d'offres pour l'aménagement de la voirie du Clouet vient d'être lancé avec date limite des offres fixée le jeudi 10 septembre à midi.

Depuis le temps que la zone artisanale du Clouet est en friche c'est devenu brusquement tellement urgent qu'un appel d'offres est lancé au plus fort des congés d'été avec une date limite de dépôt le 10 septembre.

En cette période les entreprises auront très peu de temps ou de moyens pour préparer leurs dossiers.

Que se passe-t-il donc tout à coup ?
NOTA: dans 5 jours nous connaîtrons le résultat de l'appel d'offres pour le tennis couvert.