25/09/2019 - Sans attendre que les institutions internationales et nationales finissent enfin à prendre
les mesures urgentes qui s'imposent il est tout à fait possible de prendre des initiatives efficaces au niveau communal
comme au niveau personnel.
Cela a déjà été évoqué ici sur pompignac.net et nous y reviendrons.
Penser global, agir local disait déjà René Dubos (Agronome, 1901-1982) lors du premier sommet
sur l'environnement en 1972, il y a 47 ans !
De nos jours penser globalement semble impossible, et les actions globales sont à l'arrêt,
voire même en cours de rétropédalage.
Soit nous nous résignons et nous baissons les bras, soit nous nous décidons à faire quelque chose au niveau
le plus local qui soit, c'est à dire chez nous et dans notre commune.
26/09/2019 - Localement que faire prioritairement ?
Tout d'abord cesser de couper des arbres et arrêter les déforestations
À titre d'exemple, un arbre de 5 m3 peut absorber l'équivalent de 5 tonnes de CO2.
Cela correspond aux émissions de 5 vols aller-retour entre Paris et New York.
NDLR: Cela dépend des essences d'arbres, le pin et l'eucalyptus sont beaucoup moins efficaces que le chêne ou l'érable.
27/09/2019 - Localement qu'est-ce qui a été fait ?
Il serait plus judicieux de poser ainsi la question: «
Depuis 2008 qu'est-ce qui a été détruit ?»
La comparaison de photos aériennes serait fort éloquente, ça viendra ...
Si l'on fait la comparaison des pourcentages d'espaces boisé détruits par rapport à la surface totale du territoire
il n'est pas certain que ce soit le Brésil de Bolsonaro qui remporte la palme,
je ne mettrai pas ma main au feu (!) pour avancer que notre petite commune a une bonne longueur d'avance dans ce palmares des désastres.
A titre d'illustration jetez un œil sur ces images, ou plutôt cliquez sur elles :
28/09/2019 - En second lieu ne pas ajouter une pollution supplémentaire dans les océans
Les eaux usées et les eaux de pluies se rejoignent dans la Laurence qui, via la Dordogne puis la Gironde se retrouvent dans l'Atlantique.
Il ne faut pas oublier que les océans contribuent encore pour
60% de l'absorption du CO2 de la planète.
Les eaux usées ne sont que partiellement traitées par la
station d'épuration,
il faut ensuite les débarrasser, ou tout au moins les réduire, des
produits azotés (ammoniac, urée et acide urique), du
phosphore et de ses sels (additifs alimentaires, désherbants, pesticides, engrais, lessives, etc.)
ainsi que des
résidus médicamenteux.
Dans ce but elles suivent un circuit dans un milieu humide dénommé
zone de rejet végétalisée (ZRV).
La zone libellule est la dénomination commerciale par Suez d'une variante luxueuse de ZRV (zone de rejet végétalisée).
Annoncée il y a 5 ans à grand renfort de propagande et d'euros la zone libellule ne fonctionne toujours pas, les produits cités plus haut se dirigent donc directement dans l'Atlantique via la Laurence qui au passage
subit une
eutrophisation des ses eaux.
De surcroit la marche forcée vers une urbanisation à outrance entreprise par la mairie ne fait qu'aggraver ce phénomène.
Les eaux de pluie de leur côté ne font l'objet d'aucun traitement particulier, le bétonnage et la bitumage des espaces sont des collecteurs d'eaux de pluie avec évacuation rapide,
entrainant avec elles tous les résidus de surface (déchets pétroliers notamment) et occasionnant au passage des dégâts collatéraux (
érosions et
inondations)
J'espère que ces quelques exemples montrent qu'il devrait être possible à une commune de contribuer à son niveau au ralentissement du réchauffement climatique.
Malheureusement ce n'est nullement la préoccupation de l'actuelle municipalité qui privilégie luxe, loisirs, fêtes et ostentation.
Vos avis et commentaires sont les bienvenus.