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Pompignac est une commune semi-rurale de 2.600 habitants, à environ 15km à l'est de Bordeaux, où se sont installés de nombreux citadins venus chercher l'air de la campagne.
Par phantasme nombre de ces citadins qualifient la commune de «village», c'était effectivement un village il y a fort longtemps, et jusqu'au début des années 70, depuis cette époque la population a quintuplé et la commune est devenue une ville-dortoir, une cité-dortoir qui s'étale en plusieurs lotissements et qui est l'équivalent horizontal des immeubles verticaux des communes voisines comme Cenon, Floirac ou Lormont.
Il y a quelques flux d'animation réguliers : le matin quand partent les voitures de ceux qui vont travailler vers l'agglomération bordelaise, croisant au passage les écoliers qui rejoignent leur école ; en milieu d'après-midi quand les écoliers vont déjeuner ; puis en fin d'après-midi quand les mêmes voitures reviennent en long cortège déposer leur unique passager en leur pavillon.
Le reste du temps la commune est livrée au calme autour de son église désertée et de son cimetière qui l'est un peu moins.

Le centre commercial créé par l'équipe de Madame Baud n'a plus aucun caractère commercial, il abrite un petit cabinet médical et une chirurgienne-dentiste, une esthéticienne, le local administratif de l'aide à domicile, l'agence postale communale et une brasserie.
La municipalité a financé la réfection de la maison dite "Maison du Bourg" pour y installer un ostéopathe et deux infirmières, quel a été cet investissement ? quels ont été les critères d'attribution ? sur la base de quels loyers ?
La page santé du site de la municipalité n'est pas très explicite à ce sujet, elle sert essentiellement d'annuaire téléphonique.
Les rares commerces de proximité sont implantés en dehors du centre commercial, le point de vente de boulangerie, annexe de celle du Poteau d'Yvrac, et le salon de coiffure sont en bordure de la rue principale et d'un accès dangereux car le trottoir ne permet pas le passage des piétons, le tabac-presse est tout aussi mal situé, les automobilistes de passage se garent n'importe comment car ils répugnent à faire 10 ou 20 mètres à pied malgré un petit parking créé de l'autre côté de la chaussée au pied du hameau de la Poste. De nombreux poteaux ont été implantés afin de décourager les paresseux, mais, comme eux, ils ont du mal à rester debout.
Les activités artisanales et industrielles sont dispersées, les ateliers SOBODEC spécialisés notamment dans la gravure de bouteilles ont mis la clé sous la porte, leur hangar est en attente d'un locataire mais tout près de la une zone d'activité est en plein essor, c'est celle de Montussan, la zone d'activité de Pompignac, prévue au Clouet est toujours vide, on y attend toujours l'implantation annoncée d'une voilerie.
Bien que Pompignac comporte une belle salle des fêtes, une plaine des sports, des locaux multi-activités mais vétustes à Citon, les très nombreuses associations pompignacaises ont du mal à vivre, certaines sont même déclarées arbitrairement persona non grata par le maire.